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  • 25 Avril, Bariloche nous voilà!

    Après nos 28h de trajet en bus, on débarque à nouveau dans une relative grande ville, drôle de retour à la civilisation...Posé au bord du Lago Nahuel Huaapi, San Carlos de Bariloche, plus connu sous le nom de Bariloche a été créé par des émigrés Allemands et Suisses Allemands au XXème siècle. On découvre alors un paysage bien connu comme dans les Alpes avec des chalets en bois.  Bariloche nous offre une multitude d'activités.

    Pour la première journée, nous commençons par un repas chez Maria Helena qui nous reçois les bras ouverts...elle vit a Bariloche avec sa fille et son fils depuis plus de 15ans...Elle nous parle de la région... nous passons un agréable dimanche ensemble et allons nous promener en fin d'après midi jusqu'au téléphérique qui nous emmène en moins de 10 min en haut du mont Campanario pour admirer la vue... voici les photos du paysage...

         

    Lundi journée repos et devoirs. Mardi nous décidons de partir à la découverte de la région des « Siete Lagos ». Nous avons, comme à notre habitude, loué une GOL pour faire la fameuse route des 7 lacs. En automne, la région nous offre un spectacle hallucinant en lumières et en couleurs. Autant vous le dire de suite, c'est superbe!

    Comme dab', non on ne s'en lasse pas, c'est nature, personne, des couleurs, des dégradés, des roches aux formes bizarres, et huit lacs exactement à parcourir. On en fait le tour, on passe de petits ponts... Génial! (il faudrait qu'on compte le nombre de fois où on écrit: génial, magnifique, grandiose, super... désolé hein, ce n'est pas pour vous dégouter, mais c'est vraiment ça!) Du coup avec la voiture, on y va à notre rythme, on s'arrête là où c'est le mieux pour les photos, ou pour gouter, trop bien. La Gol absorbant tous les chocs de cette piste remplie de trou et de pierres, on termine notre course à San Martin de Los Andes, un petit Megève argentin, trop mignon avec ses magasins de fringues de montagne et des hôtels à tous les coins de rues... En hiver c'est une grande station de ski très prisée par les Argentins (donc dans 2 mois pour ceux qui auraient oublié que nous sommes sur l'hémisphère sud). On se prélasse au bord du lac en dégustant une glace et l'on repart sur la route pour admirer le soleil couchant sur les montagnes...

             

    Un petit arrêt imprévu nous démontrera une fois de plus qu'ils sont vraiment sympas ces Argentins...la Gol n'a finalement pas absorbé tout les chocs et une pierre lui a résisté...résultat un pneu crevé...mais à peine étions nous arrêté qu'une autre voiture stationnait et un monsieur venait à notre aide...il nous à même accompagnés jusqu'à la ville la plus proche (la fin du chemin de pierre) afin de s'assurer que nous ne crevions pas une seconde fois !

    En bref un petit désagrément mais une belle rencontre au bout du chemin... En plus même pas cher la réparation puisque cela ne nous a couté que 3€ de réparation...On en ferait presque exprès de crever !!! Euh non quand même pas ! Mais bon pour dire qu'ici un petit tracas ne se termine pas forcément en galère et vu qu'on est beaucoup moins stressé qu'en France... On a continué à apprécier notre journée et comme on avait loupé la fin du couché de soleil on s'est arrêté en route pour admirer les étoiles et la lune... le ciel, ici, on ne se lasse pas de l'admirer... tant d'étoiles...et la voie lactée...splendide !

     

    Aujourd'hui nous apprécions notre dernière journée en Argentine avant de passer au Chili...

    Bonne journée à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

  • 04 au 08 Avril :Peninsule de Valdes, Puerto Madryn

    Vendredi 04 avril : Après un long voyage en bus de nuit... Nous arrivons à Puerto Madryn : ça y est ! Nous foulons la terre de Patagonie ! ... et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne ressemble en rien à ce à quoi nous nous attendions. Il fait du beau soleil, chaud  entre 22 et 25° avec un léger vent frais ... Le soir par contre le vent rafraichit et on supporte une petite laine...                                                                                Puerto Madryn est une petite ville balnéaire bien sympathique et apaisante après le bruit et l'agitation de Buenos Aires cela repose... en plus nous arrivons hors saison, nous profitons donc toute l'infrastructure mais sans les touristes...c'est super. Samedi et Dimanche, nous décidons de faire 2 journées devoirs entrecoupées de balades sur la plage ou en ville entre les lauriers roses et les mimosas accompagnées de pauses glaces (les glaces argentines sont décidément délicieuses !).

     

    Lundi 06 mars : Cette fois c'est en voiture que nous allons de l'avant.... Nous louons une petite voiture et nous voilà en route pour la presqu'île de Valdes, un parc national protégé qui abrite, paraît-il des pingouins et des lions de mer. A priori ça semble peu probable car le climat ressemble plus à celui de l'Espagne en automne  qu'à celui de la Bretagne mais bon... s'ils le disent....

    Géographiquement, la Péninsule Valdés fait partie des pampas : relief faible et vent violent. Déclarée Patrimoine de l'humanité par l'Unesco, elle est célèbre pour le spectacle des baleines à bosse qui viennent se reproduire chaque année entre septembre et la mi-décembre dans les eaux des Golfo Nuevo et San Juan, malheureusement nous arrivons trop tôt mais le spectacle n'en sera pas moins splendide... La péninsule n'est rattachée au continent que par une étroite langue de terre. Outre les baleines, elle est le rendez-vous de multiples oiseaux migrateurs, de milliers d'oiseaux marins, au pied des falaises. On peut y observer des phoques et des éléphants et lions de mer. À l'intérieur des terres, au milieu de la péninsule, les  guanacos et les autruches occupent les vastes plaines.

    Nous débutons par une courte visite du centre  dans le petit musée de la presqu'île qui  nous renseigne sur les animaux à y découvrir.  Nous prenons la route... enfin je devrais dire le chemin caillouteux qui nous mènera jusqu'à la mer. En route, on observera durant cette journée des Guanacos (famille du lama), des Maras (sorte de très gros lièvres patagoniens) et quantité d'oiseaux. Mais c'est dans l'eau et sur les plages que les stars de l'île nous attendent. Après quelques kilomètres (une petite centaine...eh oui en Patagonie tout est démesuré et surtout les distances !!! Pour parcourir un tier de ce petit bout de péninsule nous aurons fait en deux jours 450 kms rien que ça !!!)  Apercevant un parking au loin nous nous garons dans l'ère dite « de los pingouins » là nous croisons un petit panneau : Attention pingouins dans 100 mètres. ( ??!)  à première vue rien à l'horizon...a si là Yanis en aperçois  un... on s'approche et là effectivement 100 mètres plus loin, une petite barrière protège une colonie... des centaines de pingouins sont au rendez vous....nous pourrions presque les toucher. La bande sonore est amusante : comme si les pingouins étaient sur le point d'éternuer mais que ça se muait en cri. Ils vivent dans des terriers. Il y a aussi des petits qui pour le coup sont presque aussi grands que les adultes mais tout fripés, avec leur duvet qui s'envole au vent  et un peu boudeurs (ça doit être des ados en fait).  Et quel contraste entre ces petits messieurs en costume tout guindés à terre et des nageurs de compétition dès qu'ils touchent l'eau... Un spectacle qui laisse pantois et qui nous occupe près d'une heure.

            

    Nous partons ensuite vers le site des éléphants de mer...sur le chemin nous faisons connaissance avec les Tatous de drôles de petites bêtes, pas du tout effrayés par l'homme, ils passent à côté de nous et poursuivent leur petit bonhomme de chemin... trop mignons ces tatous !! Au bout d'un sentier balisé nous découvrons  une jetée magnifique où quelques éléphants de mer font la sieste... Pour le coup c'est un immense dortoir : les gigantesques mastodontes piquent un somme, alignés comme des sardines sur la grève. L'animation est plutôt restreinte... on dirait des limaces géantes étalées sur la plage avec de temps à autres un râlement grave qui résonne !

       

    Nous poursuivons notre chemin dans la pampa dans les magnifiques couleurs du coucher de soleil vers la pointe nord pour y voir, à ce qu'on dit des lions de mer...      Effectivement, au poste des gardians, l'air résonne d'un étrange concert mêlant des râlements d'asthmatiques à l'agonie, des cris de chèvres, des bordées de jurons marmonnés dans une barbe de vieux marins et des cris à la Louis de Funes ! En nous approchant du bord de la falaise, nous assistons avec stupeur à la parade d'un groupe de quelques 500 lions de mer. Un spectacle qui laisse pantois. Il y a énormément de petits, tout mignons et tout patauds qui gravitent autour du troupeau. Les mâles et les femelles se font une cour bruyante et agitée (Un tango à leur manière), certains sont dans l'eau d'une rapidité et d'une agilité surprenante et la plupart sont à terre... Ils sont dans leur environnement naturel, presque tous à portée d'objectif... Un moment extraordinaire.
    Cet endroit est également réputé pour les fréquentes apparitions d'orques. Nous avons  eu la chance de les voir, ils passent pour prendre leur repas dans les populations de jeunes lions de mer... Un spectacle splendide...non, pas le repas des orques,  mais de les voir évoluer ces géants de la mer à deux pas de nous... nous restons un très long moment en admiration devant ce spectacle...

           

    Mais la nuit tombe... On finit  donc par s'arracher à ce spectacle et continuons notre route à travers la péninsule pour rejoindre le petit village de Puerto Piramides pour la nuit.

    Le lendemains sera tout aussi magnifique et remplie de découvertes...des espèces d'autruches qui traversent la route sans regarder, des araignées énormes, des rapaces, la baie des oiseaux avec un paysage magnifique parsemés de nuages de flamands roses,  etc. ect. ...mais ces deux journées étaient tellement remplies qu'il me faudrait des heures pour tout raconter... voici plutôt quelques images :

                             

    Encore un coup de coeur dans notre voyage...décidément l'Argentine nous réserve bien des surprises ! La pénincule de Valdès : des paysages magnifique et un multitude d'animaux...mais ausssi le sentiment de liberté qu'on a ressenti...c'est assez fou de voir qu'il n'y a absolument rien à l'horizon mais c'est franchement magnifique et paisible... C'est dans ces moments là qu'on arrive à mesurer l'immensité du monde et le nombre incalculable de choses qui nous dépassent. Ce monde est riche de belles leçons de vie qui ne demande qu'a être vécues...Merci le vie !!!

     

  • 18 mars les chutes D'Igaçu coté Brésil

    Le Brésil, pays de la samba, de la démesure, creuset des peuples et des cultures... Pays mythique de l'Eldorado des Conquistadors, qui attire les Européens depuis l'an 1500...

    Nous nous sommes à Foz de Iguaçu pour voir les fameuses chutes... Alors allons y !
    Iguaçu, du côté brésilienA la frontière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay, les chutes d'Iguaçu, las «cataratas» sont souvent vues comme les plus belles du monde. Ce sont en tous cas les plus larges, puisqu'elles s'étalent en arc de cercle sur un front de 2,7 km et presque les plus hautes: sur 275 chutes, 19 sont de grandes chutes (de 40 à 82 m de hauteur).

    Aujourd'hui, nous visitons le côté brésilien du parc, dans l'Etat du Paraná. Les Brésiliens disent de ces chutes: «si la plus grande partie se situe en Argentine, c'est du Brésil qu'on les voit le mieux... » Hé bien, c'est ce qu'on va voir !
    L'arrivée au Parc est superbe. Un Bus nous emmène à différent endroit du parc. Sur les conseils de Luis de l'auberge de jeunesse nous commençons notre visite au 2eme arrêt : Le Macucco. Là  un petit train «éléctrique» nous entraîne, sur 2,5 km, à une vitesse maximale de 20 km/h, au cœur d'une forêt sub-tropicale, notre guide nous explique quelques détails sur la flore. Les palmiers, le Timbauva qui fournis de la saponaire... etc.  

    Mais bientôt la tension va monter: nous allons aller, sur la rivière, à la rencontre de l’eau dans un puissant bateau à moteurNotre capitaine est facétieux: en nous voyant sous nos gilets de sauvetage, il nous demande si nous voulons la «version mouillée» ou la «version trempée». Devant nos airs enthousiastes, en sautant quelques rapides, il nous approche au plus près des chutes, n’hésitant pas à nous jeter sous quelques murs d’eau!
    Le long des berges, papillons, hérons et toucans nous regardent hurler de joie comme au manège…

      

    Le bruit est déjà assourdissant, mais que dire lorsque nous débouchons face à l'eau: Le fleuve Iguaçu, après avoir parcouru 980 km depuis sa source et 23 km avant sa rencontre avec le Parana, nous offre un spectacle à couper le souffle. «Iguaçu», en langue indienne (prononcer «eu'guaçu ») signifie «grande eau»... elle est bien là, la grande eau!
     
    A la descente du bateau, après nous être séchés, nous revenons en cheminant par la forêt

    Nous suivons un sentier en forêt qui longe la ligne de crête. Une surprise nous y attend: pendant la première partie du trajet, nous sommes accompagnés par de sympathiques bestioles.

    Ce sont des coatis, (Nasua narica), des mammifères qui ressemblent au raton laveur, avec un corps plus mince, une queue plus longue et un museau allongé et souple qui, théoriquement, sert à fouiller le sol à la recherche d'insectes et de petits animaux. 

    Mais ne nous détournons pas des chutes: étagées, elles se jettent les unes dans les autres, tantôt en minces filets perçant au travers de la végétation touffue, tantôt en larges et hautes cascades. Nous arrivons sur un balcon époustouflant, qui surmonte le «salto Santa Maria».

    De là, nous avons une vue étonnante sur la «Gorge du Diable», qui nous fait face en Argentine, haute de 82 m de hauteur sur 700 m de large...

    Le bruit nous entoure, ainsi qu'un nuage de brume chaude qui monte de l'eau... Des passerelles, à l'air bien frêle, ancrées dans le rocher, s'avancent au-dessus de la rivière en furie. Par moments, on a l'impression de survoler l'eau qui gronde sous nos pieds : vertigineux spectacle... Nous sommes éclaboussés, entraînés, submergés, ravis...

      

    Le spectacle et les impressions se télescopent...

    Igaçu- Brésil

    Un passage par un magasin de souvenirs judicieusement posé là, nous permet de reprendre haleine et un peu de fraicheur grace à la clim., puis un ascenseur accroché au rocher nous ramène au sommet.

    Là, nous reprenons le Bus puis le car local et nous revenons à l'auberge de jeunesse à Foz de Iguaçu pour une plongeon dans la piscine, la tête bourdonnante et les yeux pleins du merveilleux spectacle offert par la nature...

    Mais d'ici quelques jours, une randonnée côté argentin nous attend : que verrons-nous ?